Repartons d'un panorama des terminaux 5G, tels qu'on pouvait les envisager en 2020.

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MISE A JOUR 2023

Ajoutons en 2023 à ce bilan déjà peu flatteur  un facteur qu'en 2020 on connaissait mal : l'extraction des substances spéciales nécessaires à la fabrication de ces machines, quelle que soit la taille. Une génération chasse l'autre, le consommateur peu futé se débarrassera de son terminal pour en acquérir un plus performant, ou supposé tel. Ces appareils décrétés obsolètes ne sont pratiquement pas récupérables, ne serait-ce que par la quantité contenue dans chaque machines (quelques milligrammes parfois), mais il sera nécessaire de prévoir l'extraction de minéraux nécessaires (pour un smartphone de 700 grammes, il a été calculé qu'il fallait extraire 183 Kg de cailloux divers). Ces extractions s'opèrent le plus souvent dans des endroits peu accessibles un peu partout dans le monde, et trop souvent on y embauche des enfants de moins de dix ans, à des salaires minuscules (mais permettent aux familles d'être moins affamées).

Ensuite c'est traité, au prix le plus souvent de pollutions FORMIDABLES au sens ancien du terme, la plupart du temps en Chine, ce qui occasionne un transport là encore polluant dans des cargos utilisant des carburants fort proches du pétrole brut (des goudrons, en somme) au point qu'on est obligé de les préchauffer à 50°C afin qu'ils s'écoulent dans les cylindres. Des machins pleins de résidus soufrés et autres, d'où une pollution maximum (un gros cargo pollue autant qu'un million de voitures au kilomètre).

Tout cela pour une plus grande rapidité de transfert de données ? A part quelques, et fort peu nombreuses applications industrielles, cela ne présente aucun intérêt de changer de système. Qu'on développe à certains points particuliers des sous-réseaux ultra-rapides, cela peut avoir du sens. Sinon, pas du tout.

 Grande innovation de 2023 : déjà est envisagée la 6G, encore non normée, mais apparemment cent à mille fois plus rapide, mais aussi encore au moins cent fois plus agressive, où vu la portée en dizaines de mètres CHAQUE terminal sera un réémetteur : rien qu'en France des dizaines de millions de réémetteurs, en tenant compte de tous les points publics (lampadaires, abribus, concentrateurs Linky, capteurs météo, de trafic, de pollution, et j'en passe).  Tous ces acteurs seront soit remplacés, soit mis à jour.

Le simple but : le flicage permanent et pertinent, minutieux et hyper-intrusif, ce qui risque d'aller bien plus loin si chacun est obligé d'accepter d'être pucé. Est-ce bien l'avenir que nous acceptons ?