• L'électricité fut autrefois une employée modèle

    Il y a un siècle, tout le monde parlait de "la fée électricité" : désormais évitant la vapeur, il était possible de la mettre à contribution dans tous les cas : propre dans ses applications, souple, disponible appa-remment toujours, elle était infatigable. Les ingénieurs ne juraient plus que par elle pour tout résoudre. C'est pourtant une chose récente : le grand public n'y eut droit qu'il y a moins de cent ans, souvent.

    Et puis...

    Et puis Les Grands Décideurs se rendirent compte que pour produire cette  électricité il fallait utiliser les chutes d'eau, or ce mode de production est limité par les cours d'eau qui s'y prêtent. C'est au point qu'une seule usine utilisant la force des marées  fut mise en place en France. C'était loin de faire le compte.

    Vint au secours de l'énergie propre et renouvelable le grand moteur de "la révolution industrielle". Bien que notre Terre soit largement pourvue en houille, ce n'est pas inépuisable, et surtout cela oblige à subir des panaches de fumée noires et nauséabondes. Quand on en eut trouvé suffisamment, et qu'on eut pu le désulfurer, le gaz prit la relève, une relève relativement propre, et aux ressources très vastes. Puis grâce à Joliot-Curie, après 1945, s'en vint la radio-activité nucléaire : apparemment* cela ne polluait pas. Là aussi ce n'est pas inépuisable. Mais après tout, il s'agissait toujours de chauffer de l'eau,  pour que le jet de vapeur entraîne une turbine. Rien de bien nouveau, depuis le fardier de Cugnot en 1769.

    S'ajoutèrent les éoliennes, à condition qu'il y ait du vent , et pas trop.... et que les oiseaux consentent à voler ailleurs pour éviter les pales.  Des inconvénients, il y en avait : les câbles enterrés créaient des courants dans le sol perturbant les créatures vivantes, et les infra-sons engendrés par la rotation  rendaient fou l'entourage.  Mais aussi : le bétonnage profond d’un socle de béton, le gaspillage (pour au fond peu de résultat énergétique) d’aluminium (très gourmande en courant, la métallurgie de l’aluminium), le risque par grand vent de voir les pales jouer les ailes d’avion, avec les risques matériels et humains à l’arrivée, la centralisation jacobine de la gestion de cette énergie si capricieuse.
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    On arrive même à ce paradoxe que dans un champ d’éoliennes le gestionnaire prélève au réseau un peu de courant, s’il n’y a pas pénurie, pour faire tourner les alternateurs de un ou deux ventilateurs comme si c’était des moteurs : cela donne l’impression que ces machines coûteuses servent à quelque chose….
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    « Riddikulus ! »

    Puis on osa les panneaux solaires, de rendement zéro dans la nuit, et très limité par temps couvert. Durée de vie : vingt ans, après quoi on jette, et on recommence.

    La svelte et idéale fée du siècle dernier, poussée dans ses retranchements par une demande toujours plus forte, est devenue une vieille  mégère bougonne, acariâtre, exigeante et monstrueuse.

     

    L'électricité fut autrefois une employée modèle

     

    Il faut dire que s'invita à la fête l'électromagnétisme, et toutes ses applications, dont la consommation loin de suppléer celle de l'électromécanique, s'y ajouta en surabondance. Sous des prétexte divers des dizaines, des centaines  de milliards de puces prirent le contrôle actif et/ou passif de tous les processus, ouvrant la voie aux pires excès possibles d'un Pouvoir prêt à tout. Ces ressources nouvelles de plus en plus voraces accroissent très vite les besoins électriques, et "en même temps" les nuisances des ondes électromagnétiques pulsées, artificielles. Si l'on regarde froidement la façon dont se comporte cette tendance, il est manifeste que nous allons, non, nous courons dans une impasse.

    Tôt ou tard, il faudra modérer ce "PROGRÈS" qui de plus en plus vite tue la Vie, de plus en plus vite arrive à une absurde consommation boulimique d'énergie, de sécurité, de CONTRÔLE du CONTRÔLE du CONTRÔLE, à un gaspillage cruel de ressources en minerais, mais aussi en humains dont des enfants, employés de façon dangereuse dans les mines et les usines, pour bousiller les humains "bénéficiaires" complètement intégrés DANS leurs écrans presque nuit et jour. Les enfants là encore sont les plus concernés.

     

    Il va être nécessaire — et de nombreux techniciens n'en sont pas encore conscients — d'imposer aux politiciens un nouveau droit pour TOUS les humains, le droit à la déconnexion. Un droit, "vous avez le droit" de ne pas vous en servir, car il s'agit d'un droit dynamique, où chacun accepte de faire ou pas certains gestes, ou pas, mais où il faut que légalement on puisse le faire sans opposition du CONTRÔLE. Il faut que ce soit un droit universel, qui vous permette de refuser  – ou pas – que quiconque sans votre autorisation expresse ne puisse plus s'accaparer les données vous concernant. Qui vous permette de refuser d'avoir un terminal mobile sur soi-même si un État, un employeur ou un fournisseur l'exigeait.

    En somme, c'est un droit à inscrire dans les Constitutions, dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

    Incidemment, ce poids enlevé, curieusement il sera constaté une diminution conséquente des besoins d'énergie, qui rien que concernant les activités électromagnétiques augmentent chaque année significativement. Imaginez déjà ce joug considérable que sont les GAFAM et leurs apparentés. Il suffit pourtant de ... débrancher !

     

    L'électricité fut autrefois une employée modèle

     

    * Apparemment le nucléaire ne pollue pas : cela ne se voit pas directement. Cependant les mines continuent à répandre leur poison même épuisées. Cependant les centrales et centres de recherche ne sont pas à l'abri d'un accident, mineur comme on le constate assez souvent, ou majeur comme, dans l'ordre chronologique, à Maïak (Sibérie, échelon 6) en 1957, Three Miles Island Pennsylvanie, échelon 5) en 1979, Tchernobyl (Ukraine, échelon 7) en 1986,  Fukushima (côte du Tohoku, Japon, échelon 7) en 2011 pour les principaux.

    Illustrations : montages, le premier à partir d'une vieille affiche, et d'une esquisse non signée, le second à partir d'une image du Net apparemment libre de droits.

    JC

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    A century ago, everyone was talking about "the electricity fairy": now that steam was out of the way, it could be used in all cases: clean in its applications, flexible, and apparently always available, it was tireless. Engineers swore by it to solve everything. Yet it is a recent thing: the general public was only entitled to it less than a hundred years ago, often.

    And then...


    And then the great decision-makers realised that to produce this electricity they had to use waterfalls, but this method of production is limited by the rivers that lend themselves to it. So much so that only one plant using tidal power was set up in France. This was far from being enough.

    The great engine of the "industrial revolution" came to the rescue of clean and renewable energy. Although our earth is abundantly supplied with coal, it is not inexhaustible, and above all it forces us to endure black and nauseating plumes of smoke. When enough of it was found and desulphurised, gas took over, a relatively clean replacement with vast resources. Then, thanks to Joliot-Curie, after 1945, came nuclear radio-activity: apparently* it did not pollute. Here too it is not inexhaustible. But after all, it was always a question of heating water so that the steam jet could drive a turbine. This is nothing new, since Cugnot's fardier in 1769.

    Wind turbines were added, provided that there was wind, and not too much of it.... and that birds were willing to fly elsewhere to avoid the blades. There were disadvantages: the buried cables created currents in the ground that disturbed living creatures, and the infra-sound generated by the rotation drove the surrounding area crazy.But also: the deep concreting of a concrete base, the waste (for little energy result) of aluminium (very power hungry, aluminium metallurgy), the risk in high winds of seeing the blades act like aeroplane wings, with the material and human risks involved, the Jacobin centralisation of the management of this so capricious energy.
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    We even arrive at the paradox that in a wind farm the manager takes a little current from the network, if there is no shortage, to make the alternators of one or two fans turn as if they were engines: this gives the impression that these expensive machines serve a purpose....
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    "Riddikulus!"

    Then solar panels were introduced, with zero output at night and very limited output on cloudy days. Life span: twenty years, after which they are thrown away, and we start again.

    The slender and ideal fairy of the last century, pushed into a corner by ever-increasing demand, has become a grumpy, cantankerous, demanding and monstrous old vixen.

    It must be said that electromagnetism and all its applications were invited to the party, whose consumption, far from replacing that of electromechanics, was added in superabundance. Under various pretexts, tens, hundreds of billions of chips took active and/or passive control of all processes, opening the way to the worst possible excesses of a Power ready for anything. These new and increasingly voracious resources are rapidly increasing the need for electricity, and "at the same time" the nuisance of pulsed, artificial electromagnetic waves. If we take a cold look at the way this trend is behaving, it is clear that we are heading, no, we are running into a dead end.

    Sooner or later, we will have to moderate this "PROGRESS" which more and more quickly kills Life, more and more quickly arrives at an absurd bulimic consumption of energy, of security, of CONTROL of the CONTROL of the CONTROL, at a cruel waste of resources in minerals, but also in humans, including children, employed in a dangerous way in mines and factories, to screw up the "beneficiary" humans completely integrated IN their screens almost night and day. Again, children are the most affected.


    It will be necessary - and many technicians are not yet aware of this - to impose on politicians a new right for ALL humans, the right to disconnect. A right, "you have the right" not to use it, because it is a dynamic right, where everyone agrees to do or not to do certain things, or not, but where it must be legally possible to do so without opposition from the CONTROL. It must be a universal right, which allows you to refuse - or not - that anyone without your express permission can no longer monopolise your data. It should allow you to refuse to carry a mobile terminal on your person if a state, an employer or a supplier demands it.

    In short, this is a right that should be enshrined in constitutions, in the Universal Declaration of Human Rights.

    Incidentally, with this weight lifted, curiously enough, there will be a consequent decrease in energy requirements, which are increasing significantly every year just from electromagnetic activities. Imagine already this considerable yoke that are the GAFAM and their relatives. However, it is enough to ... unplug!


    * Apparently nuclear power does not pollute: it is not directly visible. However, the mines continue to spread their poison even when exhausted. However, power plants and research centres are not immune to accidents, minor ones, as is often the case, or major ones, such as, in chronological order, Maïak (Siberia, level 6) in 1957, Three Miles Island (Pennsylvania, level 5) in 1979, Chernobyl (Ukraine, level 7) in 1986, Fukushima (Tohoku coast, Japan, level 7) in 2011, for the main ones.

     

    Illustrations: montages, the first from an old poster, and an unsigned sketch, the second from an apparently royalty-free image from the Net.

    Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)


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