Bonjour !

A force de me renseigner pour renseigner les copains, je me hasarderai à une hypothèse (et rien de plus)

Chaque être vivant est soumis, de sa naissance et même un peu avant, à sa mort, à un ensemble très complexe d'environnements divers, qui s'empilent, et le résultat s'appelle l'exposome.

Graphène, ondes électromagnétiques pulsées diverses (les naturelles ne sont pas pulsées), perturbateurs endocriniens, produits chimiques divers dans l'eau, l'air, les aliments, les rayons UV, les choses que l'on touche, et j'en passe, contribuent parfois de manière infime à cet exposome. Pour les plus jeunes, celui-ci sera beaucoup plus complexe que pour les anciens, donc assez probablement plus influent. C'est bien là-dessus que comptent les industriels : cela devient si complexe que personne ne pourra dire qu'il est victime de ceci ou cela : l'ensemble est indissociable.

Seule solution, et elle est terrible : ne vivre plus que dans un environnement sans pesticides, sans produits chimiques dans l'eau, l'air et les aliments, un environnement d'où toute émission artificielle d'ondes aura été bannie. Cela ne pourra, manifestement, se produire maintenant que si presque tous les terriens ont disparu, qu'ils n'y a plus d'antennes opérationnelles, plus d'industries chimiques (ne reste que, comme autrefois, l'engrais vert). On s'en apercevra quand les coquelicots seront revenus dans les champs de blé, quand papillons, abeilles et autres sympathiques insectes comme les coccinelles ou les coléoptères vrombiront à nos oreilles. A ce propos, j'ai appris récemment qu'à Cuba, les abeilles se portent bien, merci. Il faudra aussi surveiller la prolifération des espèces de poissons, dans nos rivières, comme le saumon, l'églefin, l'omble-chevalier, ce sera aussi une bonne indication.